Agitation, frissons.
Il n'ose bouger par crainte de la Bête, mais la Bête est plus puissante que sa volonté.
La Bête semble jouer avec lui comme un chat avec un bout de viande morte et froide.
Ne pas bouger, rester calme.
La Bête est sur lui, il accorde sa respiration avec la sienne. Il ne peut pas la voir mais il la sent, comme si il n'y avait qu'elle au monde. Il peut sentir la Bête sur son coeur, sentir le regard de la Bête aveugle.
Soumission, fusion.
"Plus l'animal se rapproche scientifiquement et symboliquement de l'homme, jusqu'à se loger en lui, plus impérieux est le besoin de le renvoyer à l'extérieur de soi. Si la bête est en moi-même, elle est aussi en l'autre qui est mon semblable."
Armelle le Bras-Chopard
Il se lève, en sueur. La Bête est en lui, et comme tous les soirs il peut la sentir vivre. La Bête veut se nourrir, la Bête veut agîr.
Il lutte, il doit battre la Bête.
Le lendemain en se réveillant, comme tous les jours, il aura ces marques sur les bras, dans le dos, sur le ventre.
Griffures, morsures.
Et il se lèvera, en se disant qu'aller voir un psy pourrait être une solution.
Comme tous les jours.
LA ZONE -
Soudain, le bras bougea. La Bête se réveilla.
Il sentit le mouvement, et ses yeux s'ouvrirent.
Peur, panique.
Le Bête était censée être maîtrisée, elle ne devait pas se réveiller.
Il peut sentir l'étreinte de la Bête sur son coeur.
Il sentit le mouvement, et ses yeux s'ouvrirent.
Peur, panique.
Le Bête était censée être maîtrisée, elle ne devait pas se réveiller.
Il peut sentir l'étreinte de la Bête sur son coeur.
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Je regrette un peu la fin, le fait que le personnage se soit auto-mutilé dans son sommeil et qu'il voit l'arsenal psychiatrique comme une solution. Ca le case directos dans la catégorie psychopatho, alors que l'idée d'une Bête interne qui nous dévore et nous torture pourrait facilement être appliqué à tout le monde. Ca n'en aurait que plus d'impact.
Ceci dit pour que j'en arrive à ce genre de conclusion, il faut bien que le texte m'ait plu : il est sombre, rageur. J'aurais voulu qu'il soit plus long et qu'on assiste à l'influence de la Bête sur le quotidien du perso, là c'est seulement sur ses nuits...
J'ai joué à Vampire Bloodlines et déjà le concept de Bête intérieure qu'on doit en permanence refouler sous peine de perdre le contrôle m'avait bien plu. T'aurais pu t'en démarqué un peu plus, je sais pas, je suis pas sur que ça aurait forcément amélioré.
Bon texte je trouve.
j'aime bien aussi.
je trouve ça trop court aussi.
**les mini-articles, en fait, c'est plutot frustrant**
C'est un cancéreux ou il a des morpions ?
C'est bien, mais je n'ai pas trouvé ça trop court. J'espérais une morale à la fin.
Ah putain ! Enfin un mec qui connait Vampire: La Mascarade !
Bien aimé le texte.
Une morale? Une morale à la Dourak ca aurait donné ça:
"Et la Bête fut prise, et avec elle le faux prophète, qui avait fait devant elle les prodiges par lesquels il avait séduit ceux qui avaient pris la marque de la Bête et adoré son image. Ils furent tous les deux jetés vivants dans l'étang ardent de feu et de soufre. Et les autres furent tués par l'épée qui sortait de la bouche de celui qui était assis sur le cheval; et tous les oiseaux se rassaièrent de leur chair".
Moi je jette un D12 pour utiliser ma compétence "commentaire sympa", mais ça tombe sur 2 et j'fais un commentaire de merde :
Au début j'ai cru à une référence au mythe de Lovecraft, aprés j'ai cru à une référence à l'un de mes textes que j'ai pas encore finit alors ça m'etonnais un peu, ensuite j'ai cru à la bande annonce d'un future grand texte noir et fantastique, aprés j'suis tombé sur "Et il se lèvera, en se disant qu'aller voir un psy pourrait être une solution." alors j'ai cru à un truc trégédo-comico-parodique, et pour finir j'me suis dis que j'avais passé 54 secondes à lire un texte qui n'était rien de tout ça et qu'il était ni assez sombre, ni assez réaliste, ni assez fantastique, ni assez profond, ni assez bon au niveau du style pour que j'y accorde plus de 3 lignes de commentaires.
Putain... le MJ a lancé un D4 pour définir la longueur de mon commentaire de merde, 'ma bien niqué...
J'tiens juste à dire que j'aurais certainement oublié ce texte demain matin...
c'est un texte métaphoriquement autobiographique, et ce que je ressent le soir et la nuit, je ne le ressent pas le jour, désolé ^^, mais si l'on voit la bête comme instinct primitif refoulé à cause de la civilisation, ça peut s'appliquer à tout le monde...
Bah nan, Nagash, tu sais bien que mon style est beaucoup plus pompeux que ça.
L'idée, oui, pourquoi pas. Ca peut donner un bon texte.
Mais là, la répétition de "il peut", "il peut" me gêne ; de même les phrases nominales. Ca ressemble beaucoup trop à un premier jet.
Plus travaillé et plus lourd et fluide, j'aimerais probablement beaucoup.
C'est une ôde aux vers solitaires si j'ai bien tout suivi ?
Je me sens agressée par la citation...